RACAUD Jacques

Né le 10 octobre 1838 à Saint-Pons (Hérault) ; demeurant à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Entré au service en 1859, il avait contracté un engagement de sept ans en 1867.
Trompette au 10e régiment d’artillerie pendant le 1er Siège, il appartint à la 3e batterie et ne put suivre la retraite sur Versailles le 18 mars 1871 ; il fut invité à se rendre isolément à la caserne de la rue de la Banque, mais n’y alla pas. Il habita 83, bis, rue de Meaux (XIXe arr.), avec sa maîtresse. Il prétendit n’avoir fait d’autre service que soigner les chevaux dépendant de la mairie du XIXe arr. ; il sortit de Paris, le 27 mai, et se rendit à Villiers (?). Par la suite, il se présenta aux bureaux de l’état-major.
Condamné, le 1er mars 1872, par le 1er conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise du reste de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69200, notice RACAUD Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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