Né le 9 avril 1846 à Saint-Nicolas-de-Véroce (Haute-Savoie) ; garçon de café ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été, en 1866, condamné pour vol ; il fut, sous la Commune de Paris, capitaine au 13e bataillon fédéré, et fut condamné le 8 octobre 1871, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872, matricule de déportation 121. Amnistié, il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.