Né le 1er avril 1833 à Chaumont (Haute-Marne) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné en 1863 à trois mois de prison pour vol, et en 1867 à deux mois de prison pour outrages et coups à agents.
Garde, pendant le Siège et la Commune de Paris, à la 1re compagnie de marche du 61e bataillon « qui servait de garde prétorienne au Comité Central », il passa, le 2 mai 1871, dans la 1re compagnie de marche du 7e bataillon. Fait prisonnier, le 28 mai, à Belleville, il fut condamné, le 2 avril 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée en dix ans de bannissement à partir du décret du 26 avril 1879, puis remise le 8 mai 1880 ; il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.