Né le 9 mai 1851 à Paris ; y demeurant, 26, rue Debelleyme (IIIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était engagé dans les Francs-Tireurs de la Presse ; le 15 mars 1871, il entra comme ouvrier chez un fabricant de meubles ; il quitta son patron le 20 avril à la suite d’une discussion et entra le 8 mai dans les Vengeurs de la République. Envoyé le 17 mai à Passy, il revint à Paris le 20. Il lutta derrière des barricades ; on l’arrêta le 28 mai à Belleville, sans armes depuis deux jours, dit-il.
On ne recueillit aucun mauvais renseignement sur son compte. Condamné, le 2 février 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/745. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.