Né le 3 juin 1854 à Paris ; « se disant peintre en bâtiment » (plâtrier) ; jeune communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Enfant naturel élevé à l’hospice des Enfants trouvés. « Aimant déjà à bavarder politique. C’est un garçon bien précoce. »
Condamné, le 6 mars 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels, il vit sa peine commuée en résidence obligatoire en Nouvelle-Calédonie en 1877.
Il fut gracié le 15 janvier 1879, le 16 mai partit pour l’Australie et le 22 juin une bagarre l’opposa à un ancien Communard, Louis Barré. Arrivés à Sydney, ils trouvèrent rapidement du travail dans le secteur du bâtiment.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/837. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Dossier individuel CAOM. — Pierre-Henri Zaidman, Les condamnés de Nouvelle-Calédonie en Australie et en Nouvelle-Zélande. — Notes de Stéphane Pannoux.