RATIER Élysée, Ange

Né le 1er janvier 1831 à Paris ; peintre sur bijoux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; il avait servi quatorze ans dans l’armée. Capitaine, pendant le 1er Siège, de la 4e compagnie de marche du 107e — ou du 109e ? — bataillon de la Garde nationale, il conserva ce grade sous la Commune de Paris, puis fut élu le 8 mai 1871 commandant de ce bataillon. Le 4 avril, il occupa le parc des Oiseaux ; le 5, la barricade de Clamart ; le 8 mai, il se trouvait à la barricade des Charbonniers à Issy ; il y resta jusqu’au 12 ; il se rendit dans Paris à la barricade de la rue Saint-Florentin.
Il fut condamné, le 29 novembre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. Sa maîtresse le rejoignit en 1873 ; elle était blanchisseuse à Nouméa : c’était une fille Arnout, et la mère de Ratier, petite-fille du comte d’Angi, écuyer du comte d’Artois, avait refusé, selon Ratier, qu’il se marie parce que ce serait une mésalliance ; le 12 mars 1878, il vit sa peine commuée en sept ans de détention ; il obtint la remise du reste le 31 octobre 1878 et rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69304, notice RATIER Élysée, Ange, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable