RATTIER Louis

Né le 6 octobre 1838 à Huisseau-en-Beauce, arr. de Vendôme (Loir-et-Cher) ; dentiste ; communard.

Ancien soldat au 5e régiment d’infanterie, il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite, puis rappelé sous les drapeaux, dans l’armée du Rhin puis dans celle de la Loire. En septembre 1870, il avait été condamné à quinze jours de prison pour avoir quitté son bataillon, en marche sur Sedan, sous prétexte d’une foulure au pied non constatée. D’après des témoins, il était partisan de l’ordre. Il eut une conduite suspecte au combat de Villepion le 22 décembre 1870 ; le 24 janvier 1871, il fut cassé de son grade de caporal. En février, il revint à Paris où il était domicilié avant guerre, sans congé de libération régulier.
Sous la Commune, il servit comme aide-major au 77e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier le 13 mai alors qu’il se rendait au fort de Vanves chercher des blessés.
Condamné, le 11 octobre 1871, par le 1er conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 20 juin 1872 en deux ans de prison avec privation des droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69308, notice RATTIER Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 mai 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/743.

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