Né le 18 juillet 1845 à Quintin (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Paris ; briquetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fit partie de la 3e compagnie de marche du 156e bataillon de la Garde nationale. Il avait monté successivement la garde à la canonnière Farcy, à l’usine Cail, au Trocadéro, au Moulin-Saquet, à Ivry ; il resta à Ivry jusqu’au 25 avril 1871, puis revint à Paris. Il se rendit aux Prussiens, porte de Romainville.
Les renseignements le concernant n’étaient pas mauvais. Condamné, le 2 mai 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il mourut à l’hôpital de l’île des Pins, le 8 novembre 1874.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752 et H colonies 98.