RAVET Stéphane, Sylvain

Né le 10 décembre 1851 à Paris ; y demeurant, 5, rue Richer (IXe arr.) ; tailleur de cristaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il nia les condamnations qui figuraient à son casier : six jours de prison le 23 septembre 1868 pour outrages, trois mois de prison le 21 février 1870 pour vol, un mois le 30 mai 1870 pour abus de confiance et quatre mois le 29 août 1870 pour vol.
Engagé au 98e régiment de ligne, pour la durée de la guerre, il avait été libéré le 12 mars 1871 à Valence (Drôme). Il se fit incorporer le 31 dans la batterie d’artillerie dite des Enfants-Perdus. Il serait resté chez lui du 22 au 28 mai ; on l’arrêta ce jour, rue des Partants, (XXe arr.) alors qu’il allait, dit-il, « acheter du tabac ».
Condamné, le 8 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il vit sa peine commuée en juin 1879 en cinq ans de bannissement, à partir du décret ; il obtint la remise du reste le 8 mai 1880.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69352, notice RAVET Stéphane, Sylvain, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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