RAVILLY Louis, Marie

Né le 22 janvier 1848 à La Roche-Bernard (Morbihan) ; y demeurant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Sergent au 110e régiment de ligne, incorporé comme remplaçant, le 9 août 1870, au 70e régiment de ligne, il passa le 1er novembre dans le 110e. Sergent dans la 6e compagnie du 2e bataillon, il alla occuper un poste sur la route de Choisy-le-Roi, le 26 mars 1871. Ravilly, ivre, fut laissé à un poste avancé près de Versailles deux jours après, puis entraîné par Gobert, fourrier, « partisan dévoué de l’insurrection, qui paraît avoir trouvé la mort dans les rangs des insurgés » et se rendit à Paris. Ravilly, sous-lieutenant dans les Vengeurs de Paris, n’avait pas servi avec zèle la Commune. En août 1871, il se rendit dans son pays natal.
Condamné, le 8 mars 1872, par le 1er conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il vit sa peine commuée le 26 novembre 1873, en déportation simple, puis en sept ans de détention le 4 janvier 1877, pour être finalement remise le 25 mars 1878 ; il était revenu par le Tage en 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69356, notice RAVILLY Louis, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/795 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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