Né le 30 janvier 1832 à Frières-Faillouël (Aisne) ; demeurant à Paris, 14, rue Curial (XIXe arr.) ; tonnelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Ancien artilleur de la Garde, il avait servi, pendant le 1er Siège, dans l’artillerie auxiliaire. Il prétendit n’être entré dans la garde fédérée que vers le 20 avril 1871 ; il s’était fait incorporer dans la 1re batterie de la XIXe légion d’artillerie. Blessé au fort d’Ivry peu après, il serait resté chez lui jusqu’au 22 mai. Blessé une deuxième fois le 24 sur la barricade de la rue d’Aubervilliers, il fut soigné à l’hospice Saint-Martin, puis fait prisonnier.
Condamné, le 9 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée, le 27 juin 1876, en cinq ans de détention ; il rentra par le Navarin en 1877 ; il obtint la remise de la surveillance le 22 mai 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.