Né le 7 décembre 1829 à Dun-le-Roi (Cher) — aujourd’hui Dun-sur-Auron ; entrepreneur de travaux publics ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. En juin 1870, il était établi marchand de vins, rue Boursault, à Paris (XVIIe arr.).
Inspecteur à la Préfecture de police, sous la Commune de Paris, il avait son fils cadet inspecteur attaché au commissariat du quartier des Ternes (XVIIe arr.) ; son fils aîné (Marie, Joseph Rayer) était secrétaire de Regnard, secrétaire général à la préfecture de police. On l’arrêta le 29 avril 1871 alors qu’il se rendait à Dun-le-Roi ; il fut condamné, le 12 janvier 1875, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il avait d’abord été condamné à la peine de mort, mais il y avait erreur de personne — Voir Rayer Marie. Le 24 juillet 1879, écrivant au président de la République, il faisait suivre sa signature des trois points maçonniques. — Voir Thirifocq E. Libéré, il se rendit à Auckland (Nouvelle-Zélande) où il arriva en février 1880. — Voir Hocquard A.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/815, n° 4205 S 75 et BB 27.