Né le 5 juin 1842 à Moulins (Allier) ; serrurier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il vivait en concubinage avec une femme dont il avait trois enfants. Il avoua avoir été condamné, le 10 février 1870, à vingt jours de prison pour recel ; la condamnation ne figure pas au casier.
Garde, pendant le Siège et la Commune de Paris, il fut fait prisonnier le 22 mai 1871 au Trocadéro (XVIe arr.). Condamné, le 20 avril 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/791. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.