REBOUR Émile, Alexandre

Né le 27 février 1836 à Paris ; concierge et cannier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Engagé volontaire dans le 53e régiment de ligne, il fit les campagnes de la Baltique et de l’Italie. Il avait obtenu le grade de caporal, puis avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège il devint sous-lieutenant au 96e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il fut élu, le 1er mai 1871, adjudant-major, puis chef de bataillon. Le 8 mai, il occupa le fort de Vanves et y resta jusqu’au 10 ; il démissionna le 21.
Les renseignements le concernant étaient « bons » : il était, depuis le 2 février 1870, « membre de la Confrérie du Saint-Sacrement ». Il fut condamné, le 3 janvier 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il eut une bonne conduite à Nouméa où il vivait avec sa femme (octobre 1878) ; il était employé par le service des Ponts et Chaussées ; il obtint la remise de sa peine le 29 mars 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69400, notice REBOUR Émile, Alexandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738 et BB 27.

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