Né le 2 janvier 1837 à Saint-Loup (Haute-Saône) — qui peut être Saint-Loup-lès-Gray ou Saint-Loup-sur-Sémouse ; mouleur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Lieutenant, sous la Commune de Paris, au 159e bataillon fédéré, 4e compagnie de marche, il fut condamné par contumace, le 24 octobre 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; son frère, qui servait dans le même bataillon insurgé, avait été tué en combattant, et lui-même blessé rue des Amandiers, XXe arr. Il purgea sa contumace et fut condamné, le 19 août 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 23 juillet 1875. Amnistié, il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/811. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1838). — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.