RECIPONT Henri, Pierre

Né le 7 septembre 1848 à Gentilly (Seine) ; demeurant, 50, rue Samson, à Paris (XIIIe arr.) ; maroquinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. D’après les sommiers (lettre du préfet du 22 mars 1877), il avait subi, de 1866 à 1870, huit condamnations variant de un mois à treize mois de prison, dont cinq pour vol, deux pour vagabondage, et une pour rébellion. Condamné à Paris, le 23 août 1870, à huit mois de prison pour vol, il était détenu à la prison d’Ancenis (Loire-Inférieure) ; libéré le 23 décembre 1870 « par suite, sans doute, d’une erreur », il fut incorporé dans un bataillon de mobilisés de Loire-Inférieure, puis licencié le 7 mars 1871. Il s’engagea le 15 avril dans la 1re compagnie de marche du 177e bataillon fédéré ; le 25 mai, il abandonna, dit-il, son bataillon.
Arrêté le 5 juin, il fut condamné, le 25 mai 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée le 14 juin 1877, en déportation simple, puis en cinq ans de bannissement le 27 novembre 1879. Il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69409, notice RECIPONT Henri, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780, n° 11403, S 72 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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