REDHON Benoît ou REDON Benoît

Il était marié, sans enfant. Pendant le Siège et la Commune de Paris, il fit partie d’une compagnie sédentaire du 163e bataillon de la Garde nationale. Blessé le 22 mai 1871 et soigné à l’hôpital de la Charité, il en sortit le 10 juin, puis fut mis à la disposition de la justice.
Condamné, le 27 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée, le 3 février 1873, en trois ans de prison avec privation des droits civiques, puis réduite à deux ans et demi, le 5 août 1874, la privation des droits civiques étant maintenue.