Né le 4 janvier 1831 à Paris ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de quatre enfants, « qu’il a abandonnés, ainsi que sa femme, pour vivre en concubinage ».
Pendant le 1er Siège, il était sergent à la 1re compagnie du 203e bataillon de la Garde nationale, puis fut élu lieutenant le 25 mai 1871 (s’agit-il d’une erreur de date ?) ; le 21 mai, il était rentré à son domicile et n’aurait pas participé aux combats de rue.
Il fut condamné en 1872 à six mois de prison pour abus de confiance, puis, le 10 octobre 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.