RÉGENT Auguste, Arsène

Né le 12 juin 1842 à Parey-sous-Montfort (Vosges) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; il avait travaillé à Langres (Haute-Marne). En 1853 (date manifestement fausse, étant né en 1842), il appartenait au 53e régiment de ligne et avait demandé à entrer dans la légion d’Antibes (Alpes-Maritimes) ; il déserta à Rouen (Seine-Inférieure) et fut envoyé dans un bataillon d’Afrique à son arrivée à Marseille.
Le 8 mars 1871, il vint à Paris pour y travailler ; le 18 mars, il s’enrôla au 200e bataillon de la Garde nationale ; fin avril, il entra au 2e bataillon de chasseurs fédérés et, quelques jours après, il s’enrôla dans un bataillon de francs-tireurs à l’École militaire ; il fut nommé lieutenant. Lors de l’entrée des troupes, il retourna à Langres ; on l’y arrêta le 16 février 1872 « sous l’inculpation de menaces de mort prononcées contre sa concubine, une femme Levreau, veuve avec quatre enfants ».
Condamné, le 11 juin 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il eut une bonne conduite et une bonne moralité à l’île des Pins ; le 4 janvier 1878, il obtint la remise de sa peine sous condition de résider à la Nouvelle-Calédonie. Le 19 novembre 1878, l’obligation de résider fut levée, et il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69433, notice RÉGENT Auguste, Arsène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839 et BB 27.

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