RÉGNIER Célestin, Aimé, Raphaël

Né le 26 février 1836 à Metz (Moselle) ; demeurant à Paris, rue de l’Ouest (XIVe arr.) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Élu sous-lieutenant au 104e bataillon de la Garde nationale aussitôt après le 18 mars 1871, il passa huit jours à Malakoff. Il figura comme secrétaire d’élection du 104e bataillon, 4e compagnie, à la date du 24 avril 1871. D’après la police, il était délégué de compagnie au Comité central, au moment de l’insurrection du 18 mars. Il aurait combattu à Châtillon les 3 et 4 avril.
Condamné, le 14 novembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il opta pour la nationalité allemande en 1872 ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 5 avril 1877, il vit sa peine commuée en huit ans de détention et rentra par la Loire ; il fut bien noté à Belle-Île (rapport du 26 février 1878) comme il l’avait été en déportation ; remise du reste lui fut faite le 12 avril 1878, sous condition d’expulsion.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69451, notice RÉGNIER Célestin, Aimé, Raphaël, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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