RÉGNIER François

Né le 6 février 1815 à Sedan (Ardennes) ; sans domicile fixe ; communard.

Il était célibataire ; se disant enfant trouvé. Pris par des saltimbanques à six ans, il resta avec eux jusqu’à treize ou quatorze ans, puis il devint marchand colporteur ; il s’engagea à dix-sept ans dans l’infanterie de marine, où il fut réformé quatre ans plus tard. Alors garçon boulanger, il redevint de nouveau marchand-colporteur jusqu’en 1869 ; il se serait fixé à Paris et aurait demeuré rue Popincourt (XIe arr.) avec une concubine ; on n’en trouva aucune trace. En 1863 il aurait été condamné à Moulins (Allier) à quinze jours de prison pour rixe (pas de trace de sa condamnation) ; en résumé, tout reposait sur les déclarations de l’accusé.
Le 3 mars 1872, il s’était présenté à la gendarmerie de Givet en disant qu’il venait d’être expulsé de Belgique, à la suite d’une condamnation à cinq jours de prison pour vagabondage, qu’il avait servi sous la Commune de Paris, du 24 mars 1871 à la fin, qu’il avait été chef d’escouade, sous les ordres du général Wroblewski ; par la suite, il dit s’être enrôlé dans le 2e bataillon de la Garde nationale après le 18 mars 1871.
Condamné, le 15 mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à vingt ans de détention, il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69453, notice RÉGNIER François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 mai 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/796.

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