RÉGNIER Frédéric [RÉGNIER François, Frédéric, Alexis]

Né le 20 janvier 1840 à Paris ; ouvrier orfèvre ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Sous-lieutenant au 135e bataillon fédéré, il fut condamné, le 13 mai 1875, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée le 17 juillet 1875 en cinq ans de détention. Enfermé à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), il chercha à s’évader dans la nuit du 20 au 21 août 1875 ; il fut condamné pour ce fait, le 27 septembre 1875, à un an de prison. En mai 1879, il fut en danger de mort et condamné par les médecins ; après opération, il se remit. Le 29 juillet 1879, il écrivit une lettre à « Monsieur Sevestre, directeur des grâces et affaires criminelles », dans laquelle il se plaignait de sévices : « rien ne me coûtera pour que l’opinion publique soit éclairée ». Et il faisait suivre sa signature des trois points maçonniques disposés en triangle — Voir Thirifocq E.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69454, notice RÉGNIER Frédéric [RÉGNIER François, Frédéric, Alexis], version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/815, n° 3970, BB 24/866 n° 8248 et H colonies 261. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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