RÉGNIER Henri, Ernest

Il était célibataire. Il avoua avoir subi, en 1857, huit jours de prison pour coups et blessures. Il vivait en concubinage avec une femme dont il eut trois enfants. D’après le commissaire de police de son quartier, c’était un homme vindicatif et un ivrogne.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de l’artillerie auxiliaire. Il n’aurait repris le service, sous la Commune de Paris, à la 1re batterie de la XVIIe légion, que vers le 15 avril 1871. Il passa alors deux jours à Asnières. Il aurait été chargé ensuite de soigner les chevaux.
Fait prisonnier le 23 mai chez lui, il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à cinq ans de détention ; la surveillance de la police fut levée le 9 septembre 1878.