Né le 17 décembre 1848 à Saint-Mandé (Seine) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1868, il avait été condamné à un an de prison pour vol.
En 1871, il était garde au 237e bataillon fédéré. Il fut condamné, le 15 mars 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en cinq ans de bannissement en 1879 ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/831 et H colonies 98. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 313). — Note de Louis Bretonnière.