Né le 13 mai 1854 à Paris ; cordonnier ; jeune communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Déporté pour faits insurrectionnels, il fut condamné, le 7 septembre 1876, par le conseil de guerre de Nouméa, à dix ans de prison et dix ans de surveillance pour coups et blessures, puis, le 15 septembre 1876, toujours par le même conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité pour tentative de viol.
Il obtint sa grâce en 1879, mais il semble qu’il resta vivre sur place, puisqu’il mourut à Nouméa le 28 décembre 1910.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/837 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.