Né en 1850 ; charron à Saint-Thérence (Allier) ; participant à la Commune de Narbonne, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Entré au service le 18 octobre 1870, il était caporal au 52e régiment de ligne à Narbonne (Aude) lorsque la Commune insurrectionnelle s’installa à l’Hôtel de Ville, 24-31 mars 1871. Le 28, il se laissa désarmer par les insurgés à la caserne de l’Arsenal.
Le conseil de guerre de la 11e division militaire séant à Narbonne le condamna, le 10 mai 1871, à la peine de mort, peine commuée le 26 juin suivant en travaux forcés à perpétuité, puis, le 31 octobre 1876, en quinze ans de travaux forcés, enfin remise le 15 janvier 1879. Renoux eut une bonne conduite en Nouvelle-Calédonie.
Voir Adam F.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/726, BB 27 et Arch. PPo., listes d’amnistiés.