REY Pierre

Né le 1er novembre 1842 à Leucate (Aude) ; demeurant à Chaumont-en-Vexin (Oise) ; clerc de notaire ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Était-il le fils de Théodore Rey ? Il était célibataire. Capitaine dans la 4e compagnie de marche du 1er bataillon de la Garde nationale, il fut accusé, le 22 mai 1871, d’arrestation illégale et de complicité dans l’incendie du Palais-Royal, où il était arrivé le 21 mai ; l’incendie eut lieu dans la nuit du 23 au 24 mai : Hinard et d’autres en avaient été les principaux responsables. Il nia.
Il fut condamné, le 16 octobre 1871, par le 5e conseil de guerre, à six mois de prison, pour usurpation de fonctions publiques militaires, puis le 3 mars 1873, par le 3e conseil de guerre, à cinq ans de travaux forcés pour complicité dans l’incendie du Palais Royal. Il fut accusé d’avoir séquestré le sieur Barbey. Il eut, dit l’administration, une très bonne conduite en Nouvelle-Calédonie. L’obligation de résider fut levée le 20 avril 1879, et il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69600, notice REY Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731, n° 5468, H colonies 223 et 261, et BB 27. — Arch. PPo., B a/439, pièce 5344 et listes d’amnistiés. — Bulletin des arrêts de la cour de cassation rendus en matière criminelle, 1873, p. 191.

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