Né le 14 janvier 1846 à Paris ; y demeurant ; engagé volontaire, soldat au 23e régiment de ligne ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Condamné, le 16 mars 1871, à trois ans de travaux publics pour désertion à l’intérieur en temps de guerre, il fut libéré le 20 mars par les insurgés ; il aurait été contraint de s’enrôler dans la 4e compagnie de marche du 67e bataillon fédéré et il refusa le grade de sergent ; il prit part à la construction des barricades.
Après la Commune, il travailla de son état : il était sculpteur sur bois. Condamné, le 15 mai 1873, par le 2e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation militaire, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il vit sa peine commuée le 11 novembre 1878 en cinq ans de bannissement, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/795. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.