Né le 13 avril 1823 à Fons (Ardèche) ; demeurant à Paris, 46, rue de Bercy (XIIe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; suisse à l’Église de Bercy. Il avait été condamné, le 8 novembre 1844, par le tribunal correctionnel de Privas, à quinze jours de prison pour coups et blessures, et, le 22 juin 1855, par le conseil de guerre, à six mois de prison pour bris volontaire de fusil. Il avait servi douze ans au 9e régiment de cuirassiers, puis au 2e régiment de carabiniers, et enfin dans des compagnies de discipline (deux ans et trois mois) ; il ne reçut pas de certificat de bonne conduite à sa libération.
Pendant le 1er Siège, il était caporal dans une compagnie sédentaire du 126e bataillon de la Garde nationale. Sous la Commune de Paris, il fut élu sous-lieutenant vers le 8 ou 10 mai 1871, dit-il.
Condamné, le 4 décembre 1871, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il fut chef-carrier en Nouvelle-Calédonie. Il était bien noté et obtint la remise de sa peine le 11 mars 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741 et BB 27.