Né le 9 décembre 1844 à Montauban (Tarn-et-Garonne) ; ouvrier gainier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Antoine Ricard était célibataire. Pendant le Siège, il fit partie du bataillon des tirailleurs de Belleville, puis, ce bataillon étant dissous, il devint simple garde au 63e bataillon et délégué de la Commune à la Manutention nationale, quai de Billy. Il était membre du conseil de légion du 63e bataillon et délégué dudit bataillon près le comité de la XXe légion. Après l’entrée des troupes, il reprit ses occupations et habita, 3, rue de la Fontaine-au-Roi (XIe arr.).
Arrêté le 13 septembre 1873, il fut condamné, le 10 octobre 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. Il était, pense-t-on, membre de l’Internationale. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Après l’amnistie, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/870. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Base de données des dossiers individuels de condamnées au bagne (Archives nationales d’outre-mer). — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Notes de Louis Bretonnière et de Rémy Scherer.