Né le 8 octobre 1830 à Langres (Haute-Marne) ; demeurant à Paris, 12, rue de la Parcheminerie (Ve arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné en 1863 à dix jours de prison pour rébellion envers des agents de la force publique.
Ancien militaire, libéré sans certificat de bonne conduite, il était sergent, pendant le 1er Siège, dans la 2e compagnie de marche du 118e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Il était allé à la Grange-Ory et à Arcueil, six jours, au service des tranchées. Il rentra à Paris le 23 mai 1871 et fut arrêté le 28 à Ménilmontant.
Les renseignements recueillis sur lui étaient dits très mauvais puisqu’il était signalé comme « partisan exalté de la Commune ». Condamné, le 20 décembre 1871, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il vit sa peine remise le 11 mars 1879, et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et H colonies 98. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.