Né le 2 février 1840 à Montauville (Meurthe) ; demeurant à Levallois-Perret (Seine) ; employé de bureau ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, sans enfant, il vivait séparé de sa femme. Engagé volontaire en 1861, il quitta l’armée en 1865 comme sous-officier avec un certificat de bonne conduite. Il prit un nouvel engagement pendant la guerre, fut sergent puis cassé pour défaut de surveillance ; il redevint par la suite caporal et sergent-fourrier.
Libéré le 20 mars 1871, il fut élu trois jours plus tard capitaine du 261e bataillon de la Garde nationale. Quelques jours après, « assistant à une réunion électorale du 77e bataillon, il a été désigné pour faire partie du bureau et nommé commandant du bataillon ». Il organisa la musique de son bataillon, puis, à partir de fin avril, ne fit plus aucun service. On l’arrêta le 10 décembre 1872.
Condamné, le 27 janvier 1873, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, Richit vit sa peine commuée le 4 avril 1873 en déportation simple, puis, le 26 juin 1878, en huit ans de détention ; il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise du reste le 15 janvier 1879 et rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/788. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.