RICHOYER Léon

Né le 30 mars 1840 à Paris ; y demeurant ; élève en pharmacie, il s’était fait représentant de commerce puis cordier ; communard.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, son petit établissement, situé porte de Romainville, avait disparu par suite des exigences de la défense ; il se fit incorporer dans la 1re compagnie de marche du 153e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il aida sa mère, herboriste, rue de Chabrol (Xe arr.) ; vers le 10 mai 1871, il fut forcé, dit-il, de rentrer dans la 1re compagnie de marche de son ancien bataillon. Il partit le lendemain pour Levallois-Perret et obtint de servir d’aide au médecin de sa compagnie ; blessé rue Royale (VIIIe arr.), le 22 mai, il fut soigné à l’ambulance, rue de Turbigo, puis à l’hôpital de Vincennes ; il fut fait prisonnier.
Il demeura estropié à la suite de sa blessure au poignet gauche ; les renseignements le concernant étaient bons. Condamné, le 26 février 1872, par le 9e conseil de guerre, à un an de prison et dix ans de privation des droits civiques, il obtint la remise de sa peine le 13 septembre 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69708, notice RICHOYER Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 mai 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/755.

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