Par Jean Maitron
Né le 23 décembre 1854 à Garchizy (Nièvre) ; ajusteur ; adhérent de l’AIT ; jeune communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils de Jacques Rigal, frère de Jean Rigal, membre comme lui de l’Internationale (témoignage de Benoît Malon, Revue socialiste, n° 27, mars 1887).
Mathieu partit pour Paris, le 17 mars 1871, avec son frère pour trouver du travail ; il fit partie du 222e bataillon fédéré, comme garde national. Il combattit à la barricade de la rue des Dames, XVIIe arr., fut arrêté le 23 mai, et conduit à Versailles.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 17 juin 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Amnistié en 1879, il rentra par le Navarin.
Par Jean Maitron
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.