RIGAUD Joseph

Il était marié, sans enfant. Simple garde à la 1re compagnie de marche du 74e bataillon fédéré, il occupa Neuilly trois jours. Le 26 mai 1871, il était à la barricade de Ménilmontant quand passa le cortège des otages ; il le suivit jusqu’à la rue Haxo ; il prétendit avoir fui dès les premiers coups de feu.
Il fut condamné, le 21 mars 1872, par le 6e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité ; il arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. En déportation il était bien noté. Il fut amnistié en 1880.