RIGOT Eugène, Ernest

Né le 3 mars 1835 à Paris ; doreur sur métaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il fit partie du 102e régiment d’infanterie et fit les campagnes de Chine et d’Italie dont il portait les médailles commémoratives. Il vivait avec une femme dont il eut deux enfants.
Pendant la guerre contre la Prusse, il avait été élu lieutenant au 74e bataillon de la Garde nationale ; il passa ensuite au 135e et y resta sous la Commune de Paris ; il se réfugia chez son frère après la défaite.
Condamné par contumace, le 30 janvier 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il fut arrêté le 1er mai 1873, puis condamné le 4 septembre 1873 à la même peine, commuée le 8 juillet 1874, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il était arrivé à Nouméa le 12 mars 1875, il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69762, notice RIGOT Eugène, Ernest, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 mai 2020.

SOURCES : Arch. Nat. BB 24/802. — Arch. PPo. listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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