Né vers 1838 à Saint-Julien-du-Terroux (Mayenne) ; demeurant à Paris, rue de Lévis (XVIIIe arr.) ; scieur de pierre ; communard.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 257e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871 dans une compagnie de marche ; en avril, il resta quinze jours à Asnières, puis quinze jours, en mai, à Neuilly. Il n’aurait fait le coup de feu que le 22 ou le 23 mai, à la barricade de la rue des Dames, aux Batignolles, XVIIe arr. ; le 24 mai, il était blessé à Belleville, et arrêté le 28 à l’ambulance de la rue de Paris.
D’après son concierge, il paraissait ne pas avoir d’opinions politiques. Il fut condamné, le 5 février 1872, par le 17e conseil de guerre, à cinq ans de prison et cinq ans de surveillance ; celle-ci fut commuée, le 7 décembre 1872, en cinq ans de privation des droits civiques ; il vit sa peine réduite à trois ans de prison, le 19 décembre 1874, la privation des droits civiques étant maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/754.