RIVAL Louis, Marie

Il était marié, père de deux enfants. Il n’y avait aucune condamnation à son casier. Il « s’est mis, malgré son grand âge, avec une ardeur extrême, au service de l’insurrection. Connu depuis longtemps d’ailleurs pour un révolutionnaire exalté ». Il écrivit d’autre part à Mac-Mahon : « La Commune que je n’ai jamais servie par conviction personnelle mais bien par le besoin impérieux de subvenir au nécessaire de cinq enfants, car je manquais de travail à cette époque ».
Il fut, condamné, le 22 janvier 1877, par le 3e conseil de guerre, à dix ans de travaux forcés et dix ans de surveillance de haute police : peine commuée en dix ans de réclusion et dix ans de surveillance de haute police.