Né le 26 décembre 1839 à Ercé-en-Lamée (Ille-et-Vilaine) ; demeurant à Paris, 16, rue Auger (XXe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jean-Marie Rivière était célibataire. Simple garde, pendant le 1er Siège, dans le 240e bataillon de Belleville, il continua son service sous la Commune de Paris. Fait prisonnier le 28 mai 1871 à Ménilmontant (XXe arr.), il fut condamné, le 16 mai 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, peine commuée le 14 décembre 1872 en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.