ROBAUT Émile, Pierre

Né le 27 août 1827 à Saint-Firmin, à cette époque commune de l’arrondissement de Senlis (Oise) ; demeurant à Aubervilliers (Seine) ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de cinq enfants. Il avait subi plusieurs condamnations : le 24 novembre 1852, à Senlis, 16 f d’amende pour outrages ; le 31 mai 1870, à Paris, quinze jours de prison pour rébellion, et le 31 juillet 1870, toujours à Paris, un mois de prison pour rébellion.
Garde au 25e bataillon pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, on l’arrêta le 26 mai 1871 ; les renseignements recueillis sur son compte n’étaient « pas défavorables ». Il fut condamné, le 8 mai 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il avait une bonne conduite et de bonnes mœurs, il était travailleur, mais il aimait à boire ; le 31 octobre 1878, il vit sa peine commuée en sept ans et demi de détention, puis remise le 11 mars 1879 ; il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69843, notice ROBAUT Émile, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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