ROBERT Auguste

Né le 14 janvier 1831 à Raucourt-et-Flaba (Ardennes) ; demeurant à Paris, 65, rue de Montreuil (XIe arr.) ; faïencier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné, le 30 avril 1869, à un mois de prison et 30 F d’amende pour provocation à la désobéissance aux lois et outrages à un magistrat de l’ordre administratif.
Garde à la 2e compagnie de marche du 218e bataillon, pendant le 1er Siège et après le 18 mars 1871, il fit le coup de feu le 2 avril à la sortie de Courbevoie, mais prétendit « avoir tiré en l’air en acclamant l’armée régulière ». Il fut fait prisonnier le 27 mai.
Il fréquentait les clubs, dans le but, dit-il, « de s’instruire » ; « une certaine faiblesse d’esprit », notait le commissaire du gouvernement. Condamné, le 18 juillet 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il vit sa peine commuée le 19 décembre 1876 en huit ans de détention ; sur le dossier figure : « atteint de delirium tremens » ; il n’en est pas fait mention dans le rapport du 31 mai 1878 ; il rentra en 1877 par le Tage et obtint la remise du reste de la détention le 19 juillet 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69856, notice ROBERT Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 juin 2020.

SOURCES : Arch. Bat., BB 24/790. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable