Né le 18 avril 1831 à Auxonne (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, 14, rue Legrand (Petit-Vanves, Seine) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants ; entrepreneur de charpente, il avait fait faillite le 17 juin 1865.
Ancien militaire, il fut, pendant le 1er Siège, maréchal des logis-chef à la 9e compagnie d’artillerie auxiliaire, établie dans le 9e secteur. Après l’armistice, Robert reprit du travail ; il n’aurait servi la Commune de Paris qu’au début d’avril 1871 ; nommé alors capitaine, commandant la 6e compagnie du 1er bataillon du génie de la XIIIe légion, il se trouvait au fort de Bicêtre sous les ordres de Léo Melliet.
Condamné, le 1er décembre 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation de la médaille commémorative de la campagne de Crimée, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il obtint sa grâce le 20 avril 1879 et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.