ROBERT Jean

Il était marié, père de deux enfants. Il avait servi onze ans au 20e régiment de ligne et trois ans aux Voltigeurs de la Garde comme ouvrier cordonnier ; il avait été libéré en 1862.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 92e bataillon de la Garde nationale dans une compagnie sédentaire, puis fut élu sergent le 28 mars 1871 ; il rentra chez lui le 23 ou le 24 mai.
Condamné, le 14 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 16 mai 1874 en cinq ans de prison ; le 31 juillet 1875, il obtint la remise d’un an de prison.