Né le 25 août 1837 à Essonnes (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait reçu deux blessures, dont l’une pendant la guerre contre la Prusse. Après le 18 mars 1871, il s’engagea dans le 156e bataillon de la Garde nationale. Fait prisonnier le 27 mai par les Prussiens porte de Romainville, il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, à la privation de la médaille militaire et du droit de porter les médailles de Crimée et d’Italie.
Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.