ROBOT Pierre

Né le 17 août 1826 à Sennecey-le-Grand, arr. de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; demeurant à Paris, 16, rue Sainte-Eugénie (XVe arr. ?) ; menuisier ; communard.

Il était marié, père de quatre enfants. Pierre Robot avait été condamné le 11 juillet 1855 à 16 f d’amende pour rébellion et voies de fait.
Pendant le 1er Siège, il était sapeur au 104e bataillon de la Garde nationale, 10e compagnie sédentaire ; il continua son service sous la Commune de Paris. Le 18 mars 1871, il avait fait partie du détachement chargé de cerner le commissariat de police du quartier de Plaisance (XIVe arr.) et d’arrêter le commissaire, qui fut détenu jusqu’au 24 mai.
D’après le commissaire de police de Plaisance, Robot s’adonnait à la boisson et avait des opinions très exaltées ; par ailleurs, il est dit de bonne conduite et assez bon ouvrier, mais sans intelligence. Condamné le 16 décembre 1871, par le 12e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité, il refusa de former un recours en grâce. Sa peine fut commuée le 15 juin 1872, en vingt ans de travaux forcés, puis, le 17 mai 1879, en dix ans de bannissement ; il obtint la remise du reste le 16 décembre 1879 et rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article69913, notice ROBOT Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742, /837, BB 27 et H colonies 225.

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