Né le 18 mai 1846 à Corbeil-Essonnes (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris ; horloger ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été envoyé, par un jugement du tribunal correctionnel de Corbeil du 27 octobre 1860, dans une maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans, pour vol. Il fut condamné par défaut, en juillet 1870, par le même tribunal, à six mois de prison pour vol également.
Il se fit incorporer, le 29 mars 1871, dans le 1er bataillon des Défenseurs de la République. Arrêté à Passy (XVIe arr.) dans la nuit du 21 au 22 mai, il produisit un certificat de son patron de Corbeil qui l’avait occupé du 14 septembre 1863 au 7 septembre 1870 (fabrication d’horlogerie) et qui était « satisfait de son exactitude et de son travail ». Condamné, le 10 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 14 février 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 21 février 1880 ; il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.