Né le 29 juin 1843 à Paris ; chapelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pendant la guerre avec la Prusse, il travailla dans une raffinerie à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) ; il vint à Paris, dit-il, le 30 janvier 1871 et il y aurait travaillé jusqu’au 6 avril. Il se fit alors incorporer dans la 4e compagnie de marche du 159e bataillon de la Garde nationale. Il « passa le 8 mai dans les Enfants Perdus, autrement dit les Vengeurs de Flourens » ; le 22 mai, il rejoignit son ancien bataillon. Les Prussiens le firent prisonnier le 27 mai au soir, alors qu’il tentait de s’échapper par la porte du Pré-Saint-Gervais.
Condamné, le 3 juin 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine remise le 4 janvier 1878 ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider en Nouvelle-Calédonie fut levée.
Il était célibataire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.