Né le 13 avril 1829 à Pont-sur-Yonne (Yonne) ; ouvrier ferblantier ; membre de l’Internationale ; communard.
Veuf, père d’un enfant, il habitait, en 1871, 75, rue Saint-Maur à Paris, XIe arr.
Durant la Commune, il fut délégué avec Jance, Rollin, Roullier et Schneider du comité de la XXe légion fédérée et inspecteur de police du XXe arr.
Le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 3 septembre 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait encouru auparavant aucune condamnation.
Rode était arrivé en Belgique le 26 juin 1873. À Bruxelles — il habitait, 46, rue Saint-Jean — il fit partie de plusieurs sociétés de réfugiés et se fit « remarquer par son exaltation » dans les réunions.
Il fut gracié le 29 mai 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/859 B, n° 3283. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil, n° 1129. — Arch. PPo., listes de contumaces. — J.O. Commune, 5 avril. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 265728 (existait encore en 1967). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.