Né le 28 octobre 1852 à Paris ; y demeurant, 23, rue Descombes (XVIIe arr.) ; peintre en bâtiment ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était simple garde au 132e bataillon ; du 21 au 31 mars 1871, il aurait travaillé à Viroflay (Seine-et-Oise). Il rentra à Paris le 1er avril et retourna à son ancien bataillon ; le 10 avril, Rodot devint secrétaire de son commandant qui, le 15, le nomma fourrier d’ordre. Du 10 avril au 22 mai, le 132e bataillon ne quitta pas Levallois-Perret. On arrêta Rodot le 28 à Ménilmontant, où il avait suivi son bataillon en retraite.
D’après le commissaire de police du quartier des Ternes, (XVIIe arr.), Rodot avait été contraint de marcher ; il se serait borné à tenir les écritures de sa compagnie (il avait été nommé contrôleur des finances pour la solde de la Garde nationale, le 17 mai). Condamné, le 14 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée, le 6 juillet 1872, en trois ans de prison, avec privation des droits civiques.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743. — J.O. Commune, 21 mai 1871.