Né le 12 septembre 1853 ; participant à la Commune de Narbonne, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était soldat au 52e régiment de ligne à Narbonne (Aude) lorsque la Commune insurrectionnelle s’installa à l’Hôtel de Ville (24-31 mars 1871). Il fit cause commune avec les insurgés et garda les officiers détenus par les émeutiers. Il fut arrêté à l’Hôtel de Ville le 31 mars.
Le conseil de guerre de la 11e division militaire séant à Narbonne le condamna, le 10 mai 1871, à la peine de mort, peine commuée le 26 juin suivant en travaux forcés à perpétuité, puis, le 31 octobre 1876, en vingt ans de travaux forcés, enfin remise le 15 janvier 1879. Il était arrivé à Nouméa le 4 janvier 1875, matricule de déportation 2901. Dès son arrivée à la colonie, il avait été mis à la 4e classe, double chaîne, par mesure disciplinaire et, par la suite, il subit de nombreuses punitions pour désobéissance, insolence, ivresse, rixes, tentative d’évasion... Il rentra par la Loire. Mais il revint par la suite en Nouvelle-Calédonie, puisqu’il mourut le 7 septembre 1894 à l’île Nou.
Voir Adam F.
SOURCES : Arch. Nat. BB 24/726, n° 1174, S 71. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.